Les résident.es peuvent s’inspirer des aménagements existants aux endroits ci-dessous pour faire la transition de sa « pelouse traditionnelle non adaptée » à « un aménagement adapté et durable ». Les aménagements sont identifiés au moyen d’une affichette :

Pollinisateur

• À l'angle de : Rue des Monarques / Place des Saturnies
  Prévu : automne 2021
  
  
• À l'angle de : Rue des Monarques / Place des Nacrés
  Créé : automne 2020
  Travaux d’amélioration en cours
  
  
• À l'angle de : Rue des Monarques / Place des Moires
  Créé : automne 2020
  Travaux d’amélioration en cours
  
  
• À l'angle de : Rue des Monarques / Place des Argus
  Créé : automne 2020
  Travaux d’amélioration en cours

Pollinisateur et reboisement

• Hôtel de ville (1960, chemin Sainte-Angélique)
  Créé : automne 2020
  
  
• À l'angle de : Rue de la Cité-des-Jeunes / Rue du Parc Industriel
  Crée : automne 2020 (butte de plus de 200 m de long)

Reboisement et pré-fleuri

• À l'angle de : Rue des Véroniques / Rue des Gérardies
  Créé : automne 2020
  
  
• À l'angle de : Route de la Cité-des-Jeunes / Rue des Monarques pour croissant des Monarques
  Créé : automne 2020
  

Reboisement et couvre-sols

• À l'angle de : Montée Saint-Lazare / Chemin Sainte-Angélique
  Créé : printemps 2021 (jeune)

Nourricier

• À l'angle de : Chemin Sainte-Angélique / Place Moïse-Therrien
  Créé : automne 2020
  Travaux : printemps 2021
  

Milieu boisé

Délimitez les zones :

• Pour la terrasse, la piscine, le potager par exemple;
• À conserver, notamment les couvre-sols existants, les feuilles et les aiguilles, c’est-à-dire là où il faut le moins intervenir (c’est écologique, facile, économique);
• À valoriser, c’est-à-dire en ajoutant des plantes adaptées au sol afin d’obtenir le décor souhaité et de favoriser la croissance.

Les zones laissées naturelles permettent de conserver la santé des arbres, entre autres en évitant de mettre systématiquement du remblai et de la pelouse sous le prolongement de la couronne de l’arbre.

Milieu non boisé ou sections à aménager

• Faites un croquis en déterminant vos besoins et vos projections tels que les zones de circulation, de jeux, de relaxation, de piscine, etc.
• Plantez des arbres en premier :
  • Prenez en compte la dimension de la couronne et de l’espace qu’il occupera à maturité
  • Prévoyez une couche de 10 cm de matière organique comme le paillis, les feuilles et les aiguilles. Le paillis est un excellent aide-jardinier, il permet :
    • D’améliorer la structure du sol;
    • D’augmenter la fertilité du sol;
    • De protéger le tronc de l’arbre contre les blessures causées par la tondeuse;
    • De réduire les mauvaises herbes;
    • De rehausser l’apparence;
    • De retenir l’humidité du sol.
• Choisissez des essences indigènes résistantes à nos conditions;
• Variez les essences pour la biodiversité;
• Au lieu du gazon traditionnel, plantez différents couvre-sols, des massifs d’arbustes, de vivaces, des semis diversifiés et mieux adaptés au sol terrain et qui n’exigent pas d’efforts.

Renseignements

Agents en environnement (poste 226 et 227).

• Le paillis résultant de la collecte des branches est mis à la disposition des résident.es sans frais au parc Saint-Robert (angle de la montée Saint-Robert et du chemin Lotbinière – au fond du stationnement);
• Le paillis provient de plusieurs essences et pourrait parfois être acide;
• Par exemple, la Ville s’en sert pour les sentiers municipaux.

Valorisation du bois de coupe

Outre la transformation de branches en copeaux de bois pour les sentiers et les aménagements paysagers, la Ville revalorise tout arbre abattu dans ses aménagements ou le transforme en source de chaleur. Voyez en images de belles idées élaborées par le personnel de Saint-Lazare.

    

Renseignements

1875, avenue Bédard
Saint-Lazare (Québec) J7T 2E7
450 424-8000, poste 250
travauxpublics@ville.saint-lazare.qc.ca
Parc Saint-Robert

La Ville de Saint-Lazare est fière de soutenir et de participer au Défi pissenlits. La Ville, de par sa participation, s'engage à retarder la tonte des terrains engazonnés de la ville. 

Pourquoi relever le défi?

Dans le but de fournir le précieux nectar et le pollen aux insectes pollinisateurs. Notre environnement s’en portera mieux, notre biodiversité et les insectes pollinisateurs aussi!

Alors que le taux d’extinction des pollinisateurs est de 100 à 1 000 fois plus élevé que la normale, il est temps d’agir pour les aider.

Quand tondre le gazon?

   

Le saviez-vous?

35% de notre garde-manger dépend des insectes pollinisateurs. Sans leurs précieux services de pollinisation, on pourrait dire adieu à l’abondance de fruits, de légumes et de noix, ainsi qu’à notre précieux café du matin.

Quelques aliments qui sont disponibles en abondance grâce à la pollinisation :

• Petits fruits (bleuets, fraises, framboises)
• Noix (amandes, noix de cajou, noix de kola)
• Fèves (soja, café, cacao)
• Arbres fuitiers (pommes, abricots, pêches, prunes)
• Légumes (courges, concombres, oignions)
  
  

Quelques plantes et arbres à planter ou laisser pousser pour aider les abeilles et autres insectes pollinisateurs :

• Menthe
• Grande camomille
• Érable
• Cerisier
• Aneth
• Basilic
• Trèfle
• Pissenlit

Faites comme nous et plusieurs de vos voisins, inscrivez-vous au Défi pissenlits!

La Ville de Saint-Lazare, comme plusieurs villes du monde, a adopté une résolution confirmant son engagement à poursuivre et à accélérer ses actions en faveur de la protection de la biodiversité et des écosystèmes en adhérant à l’Engagement de Montréal. Cet engagement a été proposé par la Ville de Montréal en 2022 lors de la COP15.

Pour plus d’information sur les mesures à mettre en œuvre cliquer ici.

Berce du Caucase

La berce du Caucase n’est pas présente à Saint-Lazare, du moins elle n’a pas été vue ou signalée depuis de nombreuses années. Cette plante exotique envahissante, introduite sur le continent américain en 1990, est célèbre pour sa toxicité. Sa sève contient des toxines qui s’activent à la lumière et qui peuvent causer des lésions apparentées à des brûlures, douloureuses et parfois graves une fois sur la peau et celle-ci exposée au soleil.

Ne pas confondre avec des espèces similaires

Bien identifiée la berce du Caucase permet de ne pas la confondre avec d'autres espèces indigènes du Québec, notamment la berce laineuse, la berce commune, angélique, la valériane, qui lui ressemblent beaucoup, mais qui ne posent pas de risque pour la santé. La berce du Caucase atteint des hauteurs de 2 à 5 mètres, sa tige porte des poils blancs rudes et épars, surtout à la base des tiges foliaires, son feuillage est divisé en 2 à 3 folioles profondément découpées.

Des critères peuvent vous aider à les différencier en consultant les fiches sur le site du ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la faune et des Parcs (MDDEFP).

Vous la croyez présente dans un espace municipal ?

• Remplissez une demande en ligne
• Tapez « berce» dans le champ nature
• Sélectionnez « Herbe à poux/à puce/berce Caucase (terrain public) »
• Précisez le lieu et l'adresse la plus proche

Herbe à poux

Chaque année, vers la mi-juillet, la Ville procède à la vaporisation de la plante pour limiter en amont les effets néfastes du pollen affectant 1 Québécois sur 5. Le produit, inoffensif pour les animaux et l’être humain, est plus efficace lorsque vaporisé le jour au moment où le plant est ouvert. Les résidents pourraient donc apercevoir le camion dans un secteur visé par l’intervention.

Pour signaler sa présence dans un espace municipal :

• Remplissez une demande en ligne
• Tapez « Herbe » dans le champ nature
• Sélectionnez « Herbe à poux / à puce (terrain public) (Arbres, parcs et espaces verts) »
• Précisez le lieu et l'adresse la plus proche

Un (1) seul plant d’herbe à poux :

• Peut produire jusqu’à 3 000 graines
• Ces graines peuvent survivre dans le sol plus de 40 ans
• La majorité de ces graines se retrouvera dans un rayon de 2 mètres de la plante

Comment contribuer à l’éradiquer ?

Chaque année :

• Faites une inspection visuelle de votre terrain;
• Déracinez chaque plant à la main (son système racinaire est peu développé); la 1^re année exigera plus de travail, les années subséquentes seront plus faciles;
• Jetez les plants dans les ordures (pour ne pas contaminer votre compost domestique);
• Empêchez l’herbe de repousser en utilisant du paillis ou des plantes couvre-sol aux endroits où il n’y a pas de pelouse;
• Améliorez la qualité du sol avec un terreau ou de l’engrais;
• Ensemencez le terrain ou y planter d'autres végétaux;
• Si votre terrain est très grand :
  • Tondez l’herbe à poux 2 fois par année, à la mi-juillet et à la mi-août, afin de réduire au maximum la quantité de pollen qui est libéré.
  • Sensibilisez vos voisins à faire de même.

Herbe à puce

Si vous avez déjà eu une réaction à l'herbe à puce (Toxicodendron radicans), vous avez sans aucun doute appris à l'identifier. L'inflammation douloureuse causée par l'herbe à puce n'est pas une expérience que l'on veut revivre. Un composé huileux, trouvé dans toutes les parties de la plante, déclenche une réaction allergique chez 85 % de la population.

Bien que vous ne soyez pas présentement allergique à l'urushiol, il est possible que vous y développiez une sensibilité plus tard dans votre vie. Autrement dit, il est préférable d'éviter cette plante autant que possible.

Pour éviter cette plante, il faut, d'abord et avant tout, être capable de l'identifier. La partie la plus visible est son feuillage. Chaque feuille comporte trois folioles. La marge des folioles est généralement lisse et souvent dentée en partie. Les fleurs sont petites et vertes et grandissent à la base des tiges de la feuille. Le fruit est de couleur blanchâtre. La caractéristique la plus contrariante de cette plante est certainement qu'elle rampe et peut couvrir une grande étendue. Généralement, l'herbe à puce favorise les boisés ouverts ou perturbés. On la retrouve souvent au bord d'une forêt ou d'un petit secteur boisé.

Le contact direct avec la plante n'est pas nécessaire pour contracter l'herbe à puce. On peut développer une réaction simplement en caressant un animal qui serait entré en contact avec la plante. Vos vêtements peuvent aussi transférer l'urushiol sur votre peau. Les vêtements qui sont entrés en contact avec l'herbe à puce devraient être lavés immédiatement.

Lavez toute la peau qui serait entrée en contact avec l'herbe à puce. Utilisez un savon sans huile ou prenez une douche!

Si vous croyez avoir de l'herbe à puce sur votre propriété, contactez la Ligne verte :

Composez le 450 424-8000 poste 248 ou écrivez-nous : enviro@ville.saint-lazare.qc.ca

Dans une perspective de promouvoir des aménagements durables, la Ville a troqué ses traditionnels paniers de fleurs annuelles, suspendus aux luminaires décoratifs, par des oriflammes éducatives mettant en vedette les fleurs vivaces du Québec à planter chez soi !

Bien que les paniers fleuris et les fleurs annuelles soient très colorés et offrent un « look » instantané, ils sont peu adaptés à notre climat, nécessitent beaucoup d’eau et d’entretien pour finalement s’éteindre après des mois d’efforts.

Les fleurs vivaces du Québec, quant à elles, parfois indigènes, parfois introduites, sont parfaitement adaptées à nos sols, requièrent peu d’eau, contribuent à favoriser la biodiversité et offrent du pollen à nos pollinisateurs dont la population est en déclin en raison de la perte d’habitat, de l’utilisation de pesticides et des changements climatiques. De plus, elles reviennent chaque année sans effort !

Alors qu’un grand pourcentage des superficies occupées est composé de pavage, de construction, de pelouse et d’arbres laissant bien peu de place à la nature, pourquoi ne pas jardiner les fleurs vivaces du Québec ?

La diversité de notre flore aide à combattre les changements climatiques, les insectes ravageurs et les maladies que subissent nos plantes pour un plus grand équilibre et pour la conservation du couvert végétal.

Consultez les fiches de 28 fleurs vivaces du Québec et choisissez parmi elles le type de feuillage, de floraison, de couleur, d’habitat et d’exposition qui convient à vos espaces!

La Ville conçoit des aménagements paysagers comestibles, une initiative visant à valoriser les espaces publics, à réduire leurs besoins en eau et à les rendre fonctionnels, nutritifs et attrayants tant pour les membres de communauté que nos amis les pollinisateurs ! Les résident.es sont invité.es à profiter de ces espaces publics en plantant, désherbant, récoltant et savourant les plantes et les fines herbes et à faire de même dans leurs jardins !

À l’automne, la Ville récolte les plants et les herbes pour en faire don à des organismes communautaires, ce qui permet de nourrir des familles de chez nous.

Parmi les plantes, on compte notamment les :

• Choux de Toscane
• Courges
• Bettes à carde
• Citrouilles
• Et les fines herbes :
  • Ciboulette
  • Origan
  • Menthe
  • Thym